Chapelles du déambulatoire nord
>> Chapelle Sainte-Clotilde
Ancienne chapelle Saint-Charlemagne en 1559, elle fut attribuée à la Communauté des Frères Tailleurs et des Frères Cordonniers. La Chapelle permet depuis 1912 l’accès à la sacristie.
Sainte Clotilde deviendra reine de France, épouse de Clovis en 492. Par sa persévérance et sa prière, elle a contribué à la conversion de son époux, réticent à se faire baptiser. Saint Remi, évêque de Reims, après avoir longuement catéchisé Clovis, le baptise dans la cathédrale de Reims, avec 3000 autres guerriers, vers 499.
– Tableau d’autel de Sébastien Bourdon (1616-1671), représentant saint Pierre Nolasque recevant l’habit de l’ordre de Notre-Dame de la Merci. A la suite d’une vision qu’il eut de la Vierge en 1218, il fonda, avec saint Raymond de Penyafort, l’Ordre de Notre-Dame de la Merci, pour le rachat des captifs chrétiens.
– Vitrail de 1845 par Quantin et Vigué. Sainte Clotilde est représentée donnant à des religieuses le plan du monastère qu’elle fonda sur la montagne Sainte-Geneviève.
>> Chapelle Notre-Dame de la Bonne-Garde
Chapelle de l’Annonciation, elle fut concédée en 1647 au Marquis de Rostaing qui y fit placer le moment funéraire actuellement dans la chapelle des saints patrons. Depuis 1843, c’est La Chapelle de la Vierge, on y transporta alors les boiseries provenant de la Chapelle Paroissiale.
– Vitrail représentant Saint Louis (Louis IX, 1214-1270) roi de France, rendant la justice sous le chêne de Vincennes.
– Statue de la sainte Vierge (1812), appelée Notre-Dame de Bonne-Garde, miraculeusement été épargnée lors des émeutes de 1831. Les fidèles viennent y déposer depuis 1850 des intentions de prières, nombreux ex-voto.
– Tableau : la Vierge et l’Enfant, copie d’un tableau de Murillo.
En 1839, La Chapelle reçut la décoration actuelle et le vocable de Saint Vincent de Paul (1581-1660), apôtre de la charité à Paris, fondateur de la congrégation de la Mission (Lazaristes) et des filles de la Charité.
– Autel de bois, d’époque Louis XIII, entouré de quatre colonnes torses, entrelacées de feuilles de lierre.
– Tableau :
° Saint Vincent de Paul, par A. Truelle. 1841.
° Saint Vincent de Paul recueillant, dans la neige, les enfants abandonnés. Copie de 1837 d’un tableau de Mansiau.
– Vitrail de Quantin, 1845 : saint Vincent de Paul en ornements sacerdotaux surmonté d’un écusson représentant le pélican nourrissant ses petits au nid.
– Vitraux de l’Ecole Française du XIXᵉ siècle : les reines de France canonisées (sainte Clotilde, sainte Bathilde, sainte Radegonde et sainte Jeanne de France), et au centre l’Annonciation de la Vierge.