Les fonts baptismaux et les premières chapelles latérales nord

>> La Chapelle des fonts baptismaux
Chapelle Saint-Michel-Archange. Cette chapelle est située dès l’entrée de l’église car le lieu où se célèbre le baptême marque l’entrée du nouveau baptisé dans l’Église. 

Histoire
Les fonts baptismaux se trouvaient à l’origine dans une chapelle contre le mur extérieur de l’église, démolie au milieu du XIXᵉ siècle. La cuve baptismale, en pierre, date de 1840.

Cette chapelle fut le siège d’une Confrérie fondée par Charles V en 1374.

À voir

Boiseries
Boiseries de chêne sur les dessins de Jean-Baptiste Lassus (1840). On retrouve ces mêmes boiseries dans la plupart des autres chapelles.

Vitrail
Le baptême du Christ par saint Jean-Baptiste, dans le Jourdain. Dans le médaillon du haut, représentation du Père. Juste en dessous, à moitié caché, le Saint Esprit figuré par une colombe.
« Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » (Matthieu 3)

>> Chapelle Saint-Jean-Baptiste

Autrefois chapelle Sainte-Madeleine, elle a servi de sépulture à la famille de Gomont.

Saint Jean-Baptiste, cousin de Jésus, est le dernier des prophètes de l’Ancien Testament. Il est le Précurseur, préparant les chemins du Seigneur, en appelant les juifs à se convertir.

>> Chapelle Sainte-Marie-Madeleine

Autrefois chapelle Saint-Nicolas, siège de la Confrérie des Mariniers et Bateliers de la Seine, qui avait succédé à la Corporation des Marchands de l’eau, origine de l’organisation municipale de Paris.

Marie-Madeleine (Marie de Magdala), avant sa conversion, était une pécheresse, sans doute une courtisane. Sur le vitrail elle est représentée avec une chevelure majestueuse, qui lui tient lieu de vêtement, allusion à cette femme qui s’invite à l’improviste dans un repas donné par un Pharisien, en l’honneur de Jésus : « Et se plaçant par derrière, à ses pieds, tout en pleurs, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes ; et elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et les oignait de parfum. » (Luc 7,38)

Elle sera le premier témoin du Christ ressuscité : « Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d’abord à Marie de Magdala, dont il avait chassé sept démons. » (Marc 16, 9) Elle courra annoncer cette rencontre aux apôtres : c’est pourquoi on dira d’elle qu’elle a été « l’apôtre des apôtres ».

>> Chapelle Notre-Dame de Compassion

Chapelle du Grand Conseil du Roi, une messe basse y était dite chaque jour à l’usage des membres du Conseil du Roi depuis le règne de Henri II jusqu’à celui de Louis XV.

À voir

Vitrail

Jésus mort et la Sainte Vierge à son côté. Dans les deux trèfles de chaque côté sont représentés les instruments de la Passion : la lance, l’éponge, le roseau et les verges de la flagellation. Vitrail de Maréchal de Metz et de Gugnon, datant de 1847.

Retable de la Passion du Christ

Retable flamand en chêne, où sont représentées différentes scènes de la vie et de la Passion du Christ. Anvers XVᵉ – XVIᵉ siècle (don du Comte de Montalivet en 1839).

Les cinq scènes du bas, de gauche à droite :
– Mariage de la Vierge Marie,
– Nativité du Christ et l’Adoration des bergers
– Le songe de Jessé,
– L’Adoration des Mages,
– La Présentation de Jésus au Temple.
Les trois scènes du haut, de gauche à droite :
– Jésus chargé de sa croix,
– La pâmoison de la Vierge, entourée de Jean, de Madeleine, du juif errant,
– La descente de Croix.
Au couronnement du retable :
– Le crucifiement de Jésus entre les deux larrons.