La nef
La nef est le lieu où se regroupent les fidèles pour assister à la messe ou à d’autres offices. Ce terme de nef évoque aussi la nef d’un bateau, image de l’Eglise, communauté des fidèles croyants en Dieu : « Seigneur, commandez immédiatement à cette mer de se calmer; que cette nef de l’Église ne soit pas toujours au milieu de la tempête, sauvez-nous, Seigneur, car nous périssons. » (Thérèse d’Avila, Chemin de la perfection)
Histoire
Construite au cours du XVᵉ siècle, la nef est surmontée d’un voûte quadripartite sur ogives et d’une charpente en bois. L’élévation est composée de deux niveaux : grandes arcades (arcs brisés sur piles multiformes) et fenêtres hautes (vitraux translucides du XIXᵉ siècle).
À voir
Les clefs des ogives
Les clefs des ogives accueillent des représentations de différents saints. Du fond de l’église vers le transept : saint Jacques le majeur, saint Germain d’Auxerre, saint Vincent et saint Denis.
Le banc d’œuvre
Ce banc monumental en bois (à gauche dans la nef) aurait été sculpté, au moins pour sa partie haute, entre 1682 et 1686 d’après des dessins de Charles le Brun (1619-1690), peintre du roi et offert par le maréchal de Créquy. Les marguilliers de la paroisse s’y plaçaient pour éco uter les sermons prononcés depuis la chaire qui se trouve en face.
La chaire à prêcher
La chaire, sculptée en bois dans la première moitié du XVIIᵉ siècle, est attribuée à François Mercier. La partie haute, ou abat-son, à l’origine en forme de couronne royale détruite à la Révolution, a été refaite au XIXᵉ siècle. La chaire servait au prédicateur, prêtre ou diacre, pour y prononcer le prône, c’est-à-dire le sermon et les annonces.
En face se trouve un grand crucifix attribué à Edme Bouchardon (1698-1762) provenant de l’église Saint-Sulpice.